Ils se réclament d’être des descendants d’officiers du culte ou grands maître Matsouanistes. Ces adeptes de Jésus Christ auraient proposé à Borja Miakanguila, guide du quartier général Clan Kaki à Mpissa, de vendre la concession aux fins de se partager de l’argent. En représailles de la fin de non-recevoir opposée par ce dernier, ils ses seraient octroyés des faux documents fonciers dudit domaine.
Arrivés sur le terrain avec huissier de justice ils ont essuyé de la résistance des maîtres des lieux.
Situé dans l’impasse d’une bretelle non adressée à Mpissa en face de l’église Péniel, le quartier général des Matsouanistes clan Kaki est grand comme un terrain de football. Cette propriété aurait été donnée à la communauté religieuse de Matsoua en 1949 par l’Etat. C’est en 2018, selon le guide de ce clan, Borja Miakanguila, que des enfants d’un ancien maître nommé Nzoungou seraient venus lui proposer de vendre cette étendue d’environ 4 à 6 parcelles jumelées. L’argent issu de la vente devrait être partagé entre le guide et les descendants de maitre Nzoungou. Une offre balayée par Borja qui leur aurait signifié que cette parcelle de terrain qui abrite le quartier général de cette branche matsouaniste ne saurait être aliénée par un individu, parce qu’elle est propriété de la communauté.
Sa réponse aurait irrité ces visiteurs qui sont revenus quelques jours après pour lui signifier que, contrairement à ce que prétend le guide, cette parcelle serait la propriété de leur ancêtre Nzoungou, mort en 1969.
« Ça commencé en 2018. J’ai reçu des enfants du feu Nzoungou qui m’ont demandé de vendre le terrain pour se partager l’argent de la transaction. J’ai refusé et leur ai dit que l’Etat nous l’avait donné en 1949 et votre père est mort en 1969. Curieusement, nous avons appris qu’ils auraient pu obtenir un permis provisoire d’occuper, délivrer par Simone Loubienga, maire de Bacongo. Elle le leur aurait délivré sur la base d’un procès-verbal signé par des chrétiens dont le chef de la chorale Scola populaire. En mars, nous avons fait une opposition à la DGFUR en nous interrogeant comment ont-ils fait pour se faire délivrer un titre foncier en 2021 de ce don de l’Etat à la communauté Matsoua », explique Borja Miakanguila.
« Nous allons établir les papiers de ce domaine au nom de l’église et nous demandons aux autorités compétentes de régler cette situation. Le plan est là estampillé religion matsouaniste. Il ne porte pas le nom d’une personne. L’Etat est une continuité…Ce n’est pas une affaire de famille. Nous construisons déjà notre temple. Même si maitre Borja qui a démarré les travaux s’en va, l’œuvre continuera. C’est une propriété de la communauté. L’Etat sait qu’il a donné à la communauté. C’est même une honte d’en parler sur les médias », renchérit l’amicaliste et guide Ma Ndebeka.