Les commerçants originaires d’Afrique de l’Ouest et Libanais se plaignent en privé des extorsions dont ils sont victimes de la part du directeur générale de la police congolaise, le Général Jean François Ndenguet. Ce responsable Congolais s’est inspiré de la mafia Napolitaine en exigeant à chaque commerçant de lui reverser mensuellement la somme de 50.000 frs afin de bénéficier de ses faveurs sécuritaires. Rien qu’à voir le train de vie du DGP N, on peut tout comprendre.
Le régime de Sassou Nguesso a instauré la politique du vivre de son poste de responsabilité au point où personne, une fois nommé n’aime plus être bousculé à son poste. Même un directeur d’une école primaire s’active à ne plus être remplacé.
Le Congo est sans doute l’un des rares pays en Afrique où un simple commerçant peut menacer tout un Général de la république. L’histoire du Général Adoua avec un boutiquier en dit long. Pour avoir voulu changer un produit détérioré qu’il venait d’acheter dans un commerce sur l’avenue de France, le Mauritanien a menacé de le faire arrêter et a même eu l’audace de faire venir Jean François Ndenguet à son secours pour prouver ses relations.
C’est une fois sur place que Ndenguet s’est rendu compte de l’erreur de son déplacement, le pauvre Congolais qu’il croyait venir corriger n’était entre autre que le patron de la sécurité présidentielle, le Général Adoua. Au finish, le sujet mauritanien a vu sa boutique dévalisée par les riverains sous les yeux des deux Généraux.
Rien qu’à Poto Poto, on compte plus de 3000 commerces appartenant aux Ouest-Africains et Libanais. La somme reversée au Général Ndenguet par eux est évaluée à 150 millions de cfa mensuellement. Combien gagne alors le Général à Brazzaville ? Des milliards sans doute.
Ayant dépassé l’âge de la retraite, Jean François Ndenguet s’accroche à son poste en faisant fi du pacte entre Okemba et Sassou sur le partage de certains postes clés du pays. Ndenguet s’en ira quand ça lui sortira par les oreilles et non par la volonté de quiconque.