Le président de la république à travers son ministre de la défense aurait pris la décision de suspendre l’actuel chef d’état major générale des forces armées congolaises, le général de brigade Guy Blanchard Okoi. Mais, cette décision aurait été très vite revue à cause d’une mutinerie qui se préparait dans les casernes.
Bien que la décision de suspendre le général Guy Blanchard Okoi au poste du chef d’état major des forces armées, son application a été reportée en attendant que le pouvoir soit certain de contrôler les casernes. Plusieurs sources militaires annoncent que le ministre de la défense Richard Mondjo aurait notifié Okoi de sa suspension dans la journée du 5 janvier.
Dans les casernes, un tollé s’est levé, ce qui aurait poussé Denis Sassou Nguesso de surseoir à cette décision de peur d’être victime d’un coup d’état. La tension est encore palpable au sein de l’armée dont nombreux sont les militaires qui ne comprennent pas cette suspension de leur chef.
Au Congo, l’armée est la branche sur laquelle le pouvoir doit sa survie et peut dormir sur ses lauriers. Mais la suspension du CEMG actuel serait pour les militaires une provocation de plus du pouvoir qui les a humilié en les désarmant au profit de la DGSP.
Denis Sassou Nguesso et son clan réfléchissent sur comment contrôler la situation après la suspension effective du général Guy Blanchard Okoi de son poste du CEMG. Certains caciques du pouvoir pensent à une nomination dans une ambassade très loin du Congo.