Creil : la fille de sa femme qu’il a déclarée et fait venir en France lui rappelle qu’il n’est pas son père
Ce congolais ne réalise pas encore les paroles que ses oreilles ont entendu de la bouche de celle qu’il considérait comme sa propre fille. Il a adopté le fille de son épouse à 5 ans et l’a fait venir en France et aujourd’hui à 18 ans, elle lui a rappelé qu’il n’est pas son père. Le congolais venait de se séparer de sa mère avec laquelle ils ont eu deux enfants. Sa sœur qui vit à Bordeaux lui a rappelé ses paroles prononcées 13 ans en arrière : « L’enfant de ta femme ne sera jamais la tienne et un jour tu me donneras raison »
A Creil, près de la région parisienne, un congolais est victime d’une dépression suite à son divorce. Son épouse avec laquelle ils ont trois enfants dont deux en commun a décidé sans motif apparent de mettre fin à leur union. Dans sa volonté d’obtenir la garde partagée des enfants, la fille aînée lui a rappelé qu’il n’est pas son père biologique et que le sien était au Congo.
13 ans plus tôt, il avait adopté la fille de son épouse restée au Congo et dont le père irresponsable avait nié la grossesse. C’est à 5 ans que cette fille est arrivée en France suite à un regroupement familial et porte le nom de celui qu’elle renie aujourd’hui.
L’homme a toujours considéré cette fille comme sienne et n’a jamais fait de différence avec ses deux enfants biologiques. Son épouse qui évoque une incompatibilité d’humeurs pour justifier la séparation est accusée d’avoir manipulé sa fille après que le père adoptif ait exigé la garde partagée.
Elle a eu le courage de dire à celui qui l’a fait venir en France et élevé qu’il n’était pas son vrai père et ne devrait pas exiger d’elle quoi que ce soit. Une ingratitude que sa sœur de Bordeaux lui rappelle.
« C’est aujourd’hui que cette fille se souvient avoir un papa au Congo ? Un père qui a nié sa grossesse et qui n’a jamais rien fait pour elle ! Tu vois maintenant quand je t’avais interdit de la reconnaître et la faire venir en France ? » lui a crié sa sœur au téléphone depuis Bordeaux. Elle a conseillé à son frère de ne pas trop en souffrir et de laisser la nature rendre justice.