Dans ses mémoires le défunt général Damas Ngollo évoque un plan nordiste pour éliminer Sassou
Le dit plan consistait à éliminer physiquement Denis Sassou Nguesso en 2002 et presque tout était au point avant que les meneurs ne désistent de peur qu’après le pouvoir ne reparte au Sud à l’issue des élections générales qui allaient suivre. Le Général Raymond Damas Ngollo qui a été ministre de la défense évoque aussi la complicité d’un pays occidental et deux d’Afrique Centrale.
C’est en 2002 que certains officiers de l’armée congolaise contactés par une puissance occidentale projette assassiner Denis Sassou Nguesso, jugé comme un danger pour l’avenir du pays ( une réalité de nos jours). En toute discrétion, des réunions se tiennent à Moukondo dans une villa d’un officier des FAC ( forces armées congolaises) et au Camp 15 Août.
Très vite deux pays de la sous région se joignent au plan qui semble marcher sur les rails. Plusieurs militaires de la sécurité présidentielle se joignent aux putschistes, la forme et période de l’exécution du plan sont établis.
Ces militaires se sont rendu compte que le Congo ira de mal en pire avec Denis Sassou Nguesso à sa tête. Mais surtout la militarisation et l’acharnement contre ceux qui prônent la modération face aux extrémistes ont pesé de beaucoup dans cette décision. Le commandant Marien Ngouabi n’avait-il pas assassiné par son clan ?
C’est dans son village à Ngabé que les restes du Général Raymond Damas Ngollo reposent après avoir servi loyalement son pays. C’est aussi à Ngabé de son vivant, qu’il s’est mis à écrire ses mémoires dont la publication est retardée par une main noire.
Des mémoires qui impliquent directement Denis Sassou Nguesso dans plusieurs assassinats encore non élucidés. Raymond Damas Ngollo qui a été impliqué dans l’assassinat de l’ex président Massamba-Debat se dédouane et indexe Sassou Nguesso.
Le Congo a connu après l’assassinat de Marien Ngouabi une période sombre ayant entraîné la mort au cardinal Emile Biayenda, Alphonse Massamba-Debat et tant d’autres illustres congolais. Et le nom de Sassou Nguesso semble être impliqué à tout ces crimes crapuleux.
Ce plan de liquider Sassou Nguesso a échoué après que la puissance étrangère qui le coordonnait ait obligé les putschistes à organiser des élections générales libres dans les deux années qui suivraient leur arrivée au pouvoir.
Étant pour la plupart originaires du Nord du pays, ils ont tout de suite vu la victoire d’un candidat du Sud. Le régionalisme ayant pris le dessus, ils ont décidé de se rétracter.