OPINION

Des diplômés Congolais mais enfants de courses des commerçants analphabètes Ouestaf et Libanais

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Au Congo, les études ont été dévalorisé par le pouvoir politique qui peine à restructurer le système scolaire. Mais, il y a certains jeunes qui ne se gênent pas de crier haut et fort que le régime de Brazzaville incarne l’espoir après plus de 30 ans de succession d’échecs. La politique du pouvoir qui consiste à hypothéquer l’avenir de la jeunesse afin de la rendre dépendante d’eux fonctionne à merveille et désormais on retrouve des diplômés Congolais comme des employés des Analphabètes commerçants Ouestafs, Libanais et Asiatique.

En vacances au pays, un congolais de France a été scandalisé de voir comment un Arabe humiliait son employé congolais devant les clients. Fâché, il a remonté les bretelles à ce commerçant Arabe en apprenant qu’il était originaire du Yémen, un pays en faillite totale.

Cet employé Congolais qui se faisait blâmer par ce Yéménite est un diplômé en sociologie de l’université Marien Ngouabi et obligé de travailler pour subvenir à ses besoins à cause de la difficulté à trouver un emploi digne de ses compétences.

C’est le problème auquel est confronté aujourd’hui la jeunesse congolaise dont une partie se réfugie dans la délinquance. Ces commerçants analphabètes étrangers ont raison de crier au Congo Zoba en devenant des patrons des jeunes diplômés Congolais.

Le pouvoir politique ne facilite pas la tâche aux jeunes Congolais même quand ils évoluent professionnellement loin de la fonction publique. Entreprendre au Congo est un pari très difficile pour tout Congolais qui voit comment des embauches sont parsemées par l’État sur leur chemin.

Des jeunes diplômés sont contraints de se lancer dans l’informel ou devenir des enfants de courses des commerçants étrangers. Les plus chanceux trouvent un emploi digne grâce à leurs parents ou s’adonnent à des pratiques peu catholiques. Les statistiques disent que 80% des jeunes sont au chômage sans espoir de trouver non plus un travail.

La mauvaise qualité de l’éducation au Congo est aussi un handicap majeur pour ceux qui rêvent postuler dans les multinationales ou aller voir hors du pays.

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