C’est un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur et crée des tensions dans tensions entre les couples dans la diaspora congolaise de France. Des femmes au foyer en France deviennent des deuxièmes ou troisièmes bureaux au Congo des hommes du pouvoir. Elles s’arrangent toujours à aller seules en vacances au Congo pour profiter de leurs deuxièmes époux.
A Orléans, Régis est victime de cette déviation sexuelle des hommes forts du pays. Il a appris que celle qu’il croyait être la femme de sa vie a une double vie et que son soi-disant oncle cadre au Trésor Public n’est en réalité que son rival.Il regrette amèrement avoir accepté des cadeaux de ce monsieur lors de son séjour en France et surtout de l’avoir aidé dans les courses. « Lobo zoba epassa Mbanda Mboté ! ».
C’est la tristesse qui se lit sur le visage du P Pipo de Grigny dont l’épouse est aussi en couple avec un agent de la SNPC de Pointe-Noire. Le cocu a même exigé de son épouse de faire un test ADN sur leur denier enfant. Le P Pipo affirme avoir réuni toutes les preuves qui prouvent que son épouse est aussi le deuxième bureau d’un autre homme au Congo.
La vie devenant de plus en plus difficile en France, la majorité des femmes qui ne vivent que des prestations sociales ont jeté leur dévolu sur les nouveaux riches du Congo. Ces profiteurs du régime congolais dont la plupart ne sont que des pervers sexuels se plaisent bien chacun d’avoir une occasion d’Europe.
A Tours, Francia a convaincu son époux que leur dernière fille devrait être déclarée par un cousin du Congo moyennant paiement de 6000 euros afin de l’aider à avoir des papiers en France. Naïf, le congolais a accepté avant de se rendre compte d’avoir été enculé. Le soi-disant cousin n’ est en réalité que l’amant de son épouse et le père biologique de celle qu’il croyait être sa fille.
Il a quitté Tours et Francia pour Blois pour ne plus voir chaque jour sa dernière fille.
Alors qu’en France, elles réclament à leurs époux l’égalité au même titre que des femmes blanches, certaines congolaises deviennent des seconds plats des hommes au Congo attirées par de l’argent facile. Quand ce n’est pas leurs deuxièmes époux qui débarquent en France jouir d’elles, ce sont elles qui font le voyage du Congo répondre aux exigences de leur deuxième foyer.