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Guerre de succession à Oyo : des marabouts africains au service des candidats séjournent à Brazzaville

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Des marabouts en provenance de plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Est défilent depuis des semaines à Brazzaville sur invitation des ceux qui rêvent succéder à Denis Sassou Nguesso. L’un des marabouts qui est burundais a déjà servi dans le Pool pour anéantir mystiquement le pasteur Ntumi. Il a pris ses quartiers à Kintélé dans une luxueuse et discrète résidence.

Ils sont nombreux sur la liste de départ avec une seule ambition, devenir président du Congo en remplacement de Denis Sassou Nguesso qui règne sans partage depuis 1979 avec une pause de cinq ans entre 1992-1997. Denis Christel Sassou Nguesso, Edgar Nguesso, Jean Jacques Bouya, Jean Dominique Okemba sont parmi ceux qui se bousculent dans cette guerre de succession.

En dehors de positionner leurs pions dans l’administration civile et militaire, les prétendants à la succession veulent aussi se protéger spirituellement et prévenir des attaques mystiques.

Il est connu de tous au Congo que la sorcellerie adossée à la franc-maçonnerie est devenue une arme létale pour éliminer ses adversaires politiques. Jean Dominique Okemba est craint dans le cercle du pouvoir pour semble-t-il détenir des pouvoirs mystiques du clan Sassou. Il en est le gardien du temple.

Si le marabout burundais qui est logé à Kintélé serait invité par Jean Jacques Bouya, deux béninois et un malien sont venus au Congo travailler pour Edgar Nguesso. Banni un moment du clan pour ses appétits sexuels incestueux, le neveu de Denis Sassou Nguesso a été réhabilité d’où sa présence dans la délégation congolaise au sommet Russie-Afrique

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