Après les communes de Limete, Ngaba, Masina et autres, le vice-gouverneur Gérard Mulumba s’est concentré, le week-end dernier, dans le quartier Boyoma, commune de Kinshasa, où il a évacué plusieurs véhicules abandonnés.

Gérard Mulumba a lancé, depuis quelques jours, l’opération zéro épave dans la capitale congolaise. Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne de Kinshasa Bopeto, porté par le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka, dont elle est une des facettes qui visent à revêtir la mégalopole de sa robe d’antan.

Après les communes de Limete, Ngaba, Masina et autres, le vice-gouverneur Mulumba s’est concentré, le week-end, dans le quartier Boyoma, commune de Kinshasa, où, dans les alentours du bureau du quartier et du poste de police, plusieurs véhicules abandonnés depuis plusieurs mois obstruent la circulation et rendent difficile les travaux d’assainissement.

Dans cette action, le vice-gouverneur a été accompagné par la bourgmestre de cette municipalité, Pepitho Kilala, avec qui l’autorité urbaine a sillonné quelques avenues pour se rendre compte de la situation réelle de ce quartier.

Pour évacuer ces épaves, le vice-gouverneur a bénéficié des services d’un engin de remorquage et la brigade d’assainissement qui se sont chargés d’enlever ces véhicules abandonnés sur les emprises publiques pour les acheminer à la fourrière érigée par la ville dans la commune de Limete. Le vice-gouverneur Gérard Mulumba a, à cette occasion, rappelé à l’ordre les responsables de la police du sous-commissariat ainsi que ceux du bureau du quartier. « Il est inconcevable que les instructions des autorités de la ville soient bafouées sous vos yeux », a dit Gérard Mulumba d’un ton ferme, avant de promettre des sanctions sévères contre les récalcitrants.

La bourgmestre de la commune de Kinshasa, Pepitho Kilala, a, pour sa part, salué les décisions des autorités de la ville. Elle, en outre, assuré de son accompagnement à la matérialisation de cette opération zéro épave qui est une facette de l’opération Kinshasa Bopeto. Elle a également interpellé ses administrés sur le respect des emprises publiques.