L’Angola était sur le point d’envahir le Niari et le Kouilou pour couper le trafic des armes entre le Congo et le FLEC
La puissante armée Angolaise aurait envisagé sérieusement de violer les frontières Congolaises et d’occuper les départements du Kouilou et du Niari pour mettre terme à l’approvisionnement en armes depuis le Congo du FLEC ( Front de Libération de l’Enclave du Cabinda). Dépêché d’urgence à Luanda, le ministre Raymond Mboulou s’est investi pour tranquilliser les Angolais promettant une surveillance efficace de sa frontière avec le Cabinda, bien que Luanda n’est toujours pas convaincu du sérieux de Brazzaville.
Les services de renseignement de l’armée angolaise ont conclu après les saisis de plusieurs matériels militaires des éléments du FLEC, que le Congo est leur fournisseur. Ce sont des armes des FAC subtilisées qui sont revendues au FLEC qui mène depuis des mois des opérations sporadiques contre l’armée Angolaise dans l’enclave du Cabinda.
Plusieurs officiers Congolais seraient mouillés dans ce business qui sert aujourd’hui à Luanda de prétexte pour mener des opérations de prévention et chirurgicales sur le territoire Congolais.
Les forces armées Angolaises ont prévu annexer une partie du Kouilou frontalière avec le Cabinda ainsi que celle du Niari. Consciente de leur supériorité et professionnalisme comparer aux FAC, l’état-major à Luanda avait déjà donné le go et des troupes sont encore stationnées le long de la frontière.
Alerté, Denis Sassou Nguesso qui doit son retour au pouvoir des Angolais a dépêché d’urgence son ministre de l’intérieur, Raymond Mboulou pour aller supplier Luanda de renoncer à la guerre avec la promesse de trouver une entente commune sur la surveillance de la frontière qui sépare les deux pays.
Du 16 au 18 février dernier, les ministres de l’intérieur des deux pays ont eu des entretiens qui ont conclu à un engagement d’assurer la sécurité au niveau de leur frontière. Zephyrin Raymond Mboulou et son homologue Angolais Eduardo César Laborhino ont évité de justesse une intervention musclée des militaires Angolais au Congo.
Lors des entretiens, les deux ministres ont convenu de tout mettre en œuvre en vue de garantir la sécurité à la frontière, notamment par la prévention et la lutte contre les crimes frontaliers, à savoir la contrebande de carburant, la traite des êtres humains, l’immigration illégale, le trafic de drogue, la pêche illégale, la destruction de la faune et de la flore, l’exploration illégale de l’or et d’autres pierres précieuses, le vol de véhicules, les homicides et le terrorisme.
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