Le chaos électoral en cours au Congo Brazzaville n’est pas un fait du hasard, c’est un désordre organisé, maîtrisé et planifié par le PCT. C’est une stratégie voulue par ce « parti voyou », afin de mettre en place sa machine à tricher bien rôdée depuis des décennies; pour une nouvelle fois, narguée les congolais en remportant la majorité des sièges à l’assemblée avec des scores à la soviétique.
En effet, le PCT est un parti politique incapable d’imaginer un projet intéressant pour les Congolais, et son unique projet politique se limite à la politique politicienne et au tribalisme, qui sont d’ailleurs ses deux pilliers existentiels.
Ceci dit, pour se maintenir au pouvoir, le parti congolais du travail n’a pas d’autre choix que d’utiliser la fraude massive du type: bourrages des urnes, l’usage abusif de procurations pour des personnes décédées ou inexistantes, le vote multiple ainsi que la falsification des procès verbaux.
Pour le Congolais lambda, c’en est trop, mais une chose est sûre, tous les congolais ont enfin compris que l’alternance dans notre pays ne se fera pas par le biais des élections, autrement dit, participer aux élections organisées par le PCT & compagny est une perte de temps, car ceci n’ameliorera pas la situation des congolais, mais pourrait faire entrer notre pays dans le guiness de la negativité, c’est-à-dire, la formation d’un groupe parlementaire essentiellement constitué des membres de la famille présidentielle.
Une première mondiale !
En toute âme et conscience, est-ce que ce genre de pratique peut faire grandir notre pays ?
Comment envisager le vivre ensemble avec de telles pratiques ?
Faudra-t-il toujours accepter de participer à un vote où la victoire finale n’est accordée qu’à un parti politique malfaisant ?
Au final, rien ne marche dans ce pays parce que les congolais ont perdu leur identité patriotique des années 60, 70, c’est cette identité que nous a volé le « PCT version Sassou-Nguesso ».
Cette identité patriotique jouait le rôle d’éveilleur de consciences dans le pays, même au sein du parti congolais du travail.
C’était bien cette résistance patriotique qui combattait le crétinisme, le voyoutisme et la gangstérisme d’état. Malheureusement, aujourd’hui, la digue qui nous protégeait contre les antivaleurs a disparu, elle a été pulvérisé et remplacé par la culture laxiste et tribaliste de l’ethnie au pouvoir.
Ebon Maixent