La dépravation des mœurs a atteint son paroxysme au Congo avec la bénédiction des autorités politiques qui participent efficacement à la perte du pouvoir d’achat des populations. La pauvreté pousse qui que ce soit à toutes les ingéniosités pour s’en sortir. C’est le cas de Reagan, un jeune de 16 ans du quartier Mbota qui maintient une relation sentimentale avec deux femmes mariées, lesquelles lui aident en retour financièrement. Avec cet argent, Reagan s’occupe de sa maman et ses deux frères.
Là où certains jeunes de Pointe-Noire ont choisi de s’adonner à la délinquance pour survivre, Reagan, un jeune de 16 ans utilise sa beauté physique et sa puissance juvénile pour aller de l’avant. Fin tchatcheur, il a réussi à convaincre deux femmes mariées et plus âgées que lui d’être leur amant.
Depuis des mois, le jeune Reagan est comblé en amour par ses deux femmes qui lui verse chacune des sommes d’argent conséquentes chaque mois. Dans le quartier, la vie de sa famille s’est considérablement améliorée, bien que sa propre mère ne soutient pas cela, mais face à la réalité, elle assume.
Les conditions de vie, de plus en plus dures au Congo poussent des jeunes comme des majeures à la débauche, quand le choix d’un retour au village n’est pas à l’ordre du jour. Depuis l’instauration du couvre-feu, ceux qui se « débrouillaient » ont vu toutes les opportunités se renfermées.
« On a l’impression que le gouvernement se plaît à voir le peuple souffrir » affirme la majorité des Congolais.