Mouyondzi : Des militaires du Nord envoyés pour bourrer les urnes en faveur de Mikolo attaqués par les abeilles
Le PCT a tout fait pour obtenir du pouvoir l’envoie à Mouyondzi de plus de 250 militaires tous originaires du nord en s’inventant une situation des tensions liées au vote. Ces militaires qui vont aussi voter pour le compte du deuxième tour forment une réserve des voix de la candidate du PCT Lydia Mikolo que ce parti veut imposer dans cette localité. Ce matin, des abeilles ont attaqué un groupe de ces militaires comme ce fut le cas avec les Angolais en 1997.
La bataille de Mouyondzi entre le PCT et le MUST commence à prendre des proportions dangereuses à cause de la volonté réelle du pouvoir de ne pas perdre la face dans cette localité qui le résiste. L’écart entre les deux candidates au premier tour n’a pas réussi à faire comprendre au PCT que le duel est inégal et que les populations semblent porter leur choix sur le MUST.
Le PCT a instruit au pouvoir qu’il contrôle de déployer des militaires à Mouyondzi pour parait-il éviter des tensions entre les partisans des deux candidates. Mais en réalité ce n’est qu’une manœuvre pour couvrir la fraude qu’il prépare pour faire passer Lydia Mikolo qui a décidé de mettre à feu son propre village qui ne veut pas d’elle.
Ces militaires venus sécuriser les élections pourront voter alors qu’ils n’en ont pas le droit et Mikolo peut se prévaloir de 250 voix en dehors des badauds ramenés de Brazzaville et Pointe-Noire par le PCT.
On apprend qu’un groupe de ces militaires ont subi une attaque des abeilles alors qu’ils provoquaient des mamans qui rentraient des champs. Ils ont pris la fuite pour se réfugier dans une parcelle et se mettre à l’abri. On évoque une colère des ancêtres Béembés face à cette présence qui leur rappelle celle des Angolais en 1997.
En 1997, c’est le père de Lydia Mikolo qui s’était associé aux militaires Angolais pour tuer ses propres frères de Mouyondzi. Aujourd’hui, l’histoire se répète et c’est la fille qui veut encore faire couler le sang des Béembés pour le compte de Sassou Nguesso.