Le Grand marché de la ville de Pointe-Noire est un oasis doré de nos frères d’Afrique de l’Ouest venus chercher la vie au Congo. Le Congolais, étant fainéant, paresseux, vantard, le Wara a vite compris qu’il pouvait le nourrir et aussi lui ravir la femme. De nos jours, nombreuses sont les petites, voir même femmes mariées qui se font gérer par un Wara.
Depuis que la crise s’est installée au Congo, l’amour a fui par la fenêtre au profit des intérêts matériels. Si tu es pauvre, il faut prier pour avoir la chance d’être aimé, même la beauté ne tient plus la route. Comment comprendre que Stella, une belle fille de Siafoumou sorte avec un Sénégalais noiraud et vilain ? Il a son argent.
Le commerçant Ouestaf est bon payeur et peut facilement satisfaire à toutes les envies de la congolaise, en commençant par un portable dernier cri. Dans l’allée de vente d’habits du Grand Marché, on peut facilement entendre comment les Maliens disent en Bambara géré la fille qui vient négocier un jean ou une paire de chaussures.
Erick Poaty, lui a accepté que sa copine devienne la maîtresse d’un commerçant Guinéen des portables. Il a ainsi réussi à avoir un Samsung S10 et de l’argent frais que sa copine soutire chez le Wara. « Je ne vais pas l’épouser, à quoi bon être jaloux si je peux en profiter ! » affirme-t-il sans gêne.
Dans les conversations avec quelques commerçants Wara du Grand marché, il ressort que même des femmes mariées sortent avec eux pour de l’argent ou des vêtements ou téléphones. « Ma maitresse est pourtant la femme d’un colonel Congolais ! » lâche Moussa de 26 ans.