Officiellement la gestion de la RN1 a été concédée à deux entreprises privées que sont la française (Egis International) et la chinoise ( China State Construction Engeeniring Corporation ) auxquelles les usagers versent les frais de péage. On apprend que sur les 100 % des recettes, les deux entreprises reversent 40 % au clan Sassou Nguesso qui se cacherait semble-t-il -il derrière l’une des entreprises.
Il n’y a pas un secteur de l’économie congolaise dans lequel la clan Sassou Nguesso n’est pas présent et c’est la raison principale de la conservation du pouvoir à tout prix. Sur les 535 km de la RN1, Les usagers devront donc payer à chaque poste de péage pour les véhicules Classe1 berlines (1000FCFA) ; Classe 2 véhicules 4×4 (1500F) ; Classe 2b minibus (2000 F) ; Classe 3 autocars (10.000F) ; Classe 3b camions (15.000 F) ; Classe 4 semi-remorques (30.000F).
Ces tarifs font du Congo, le pays aux péages les plus chers d’Afrique bien que cette tarification n’existe que sur la RN1 jugée plus rentable par rapport à la RN2 où on compte pas de péage officiel, mais des barrières gérées par les gendarmes et policiers dont l’argent versé va directement dans leurs poches.
Un bus de transport qui fait Pointe-Noire Brazzaville doit payer sur les 7 péages la somme de 70000frs. Une somme que la corporation ne cesse de dénoncer en vain. Ces prix ne baissent pas à cause justement de l’avarice du clan Sassou qui tient à se faire des poches comme toujours sur le dos des populations.
D’un côté on parle de l’importance de l’agriculture et de l’autre côté les coûts élevés des péages se répercutent automatiquement sur les produits agricoles.