Pourquoi les routes qui mènent vers les villages de Pierre Mabiala, Mvouba, François Ndouna, ne sont pas bitumées ?
La majorité des dirigeants du Sud qui défendent bec et ongles le régime de Sassou Nguesso le font pour leurs propres intérêts et non pour ceux de leurs localités qu’ils utilisent juste pour renforcer leurs positions au sein du même pouvoir. Alors que la plupart des routes qui mènent vers les villages des dignitaires de la Cuvette sont bitumées, c’est le calvaire total pour se rendre aux villages du bavard Pierre Mabiala, de l’agitée Hermelia Doukaga, du vieux fatigué Emile Ouosso ou de l’anarchiste François Ndouna.
Pendant la campagne électorale des législatives de juillet on assisté aux affrontements sortant même du jeu démocratique entre plusieurs fils du Sud qui se disputaient un siège dans différentes circonscriptions allant du Pool au Kouilou. Ceux qui profitent du pouvoir se sont illustrés dans la fraude humiliant les électeurs qui se sont déplacés en masse pour faire battre le PCT.
A Dolisie, où il n’était même pas candidat, Pierre Mabiala a divisé les communautés du Niari qui ne partagent pas ses convictions. Ces scènes se sont répétées un peu partout dans le Sud du pays. Des assoiffés qui ne vivent que du pouvoir qui ont agité les villages avant de les oublier et revenir 5 ans plus tard.
L’ENFER DE MAKABANA
Après tant d’années dans le système où il a même affirmé que Denis Sassou Nguesso et Pascal Lissouba étaient parentés, Pierre Mabiala a prouvé n’être qu’un opportuniste affamé qui se cherche parmi les Mbochis. Son cortège qui se rendait dans sa localité de Makabana a frôlé la mort après un accident de circulation causé par le mauvais état de la route qui y mène. Ses plus de 10 ans dans le gouvernement ne l’ont pas aidé à bitumer la route qui mène dans son propre village qui fait de lui chaque 5 ans député.
Tout ce qu’il sait faire, c’est manipuler les jeunes du Niari en les opposant les uns contre les autres, à vouloir arracher le leadership du Niari alors qu’il n’apporte rien en retour à ce département dont la capitale Dolisie n’a que deux circonscriptions à l’instar d’un village comme Ollombo ou Mossaka.
MOSSENDJO L’ENCLAVÉE ÉTERNELLE
François Ndouna qui a volé les biens du défunt colonel Ibala s’est vite rallié au pouvoir à qui il a offert sur un plateau en or la localité de Mossendjo. Mais à l’instar de tous les acteurs politiques du Sud, il ne se soucie pas réellement de son village qui est toujours enclavé à ce jour.
Les populations locales qui vivent du commerce des produits agricoles éprouvent toutes les difficultés à faire le trajet entre Mossendjo et Dolisie surtout en saison des pluies. Les moins de 150 km qui relient les deux villes sont faites en une journée et François Ndouna se vante d’être leur député.
NYANGA L’OUBLIÉE
Sur les réseaux sociaux, on a vu les partisans de la ministre Hermelia Doukaga dans l’extase après la construction moyenâgeuse d’un lycée baptisé Denis Sassou Nguesso. C’est le village de cette ministre qui se définit comme « petit Sassou », bien qu’il soit encore enclavé. Se rendre à Nyanga est un enfer total pourtant Doukaga qui l’a pris en otage est ministre plus de 10 ans déjà.
Un petit Sassou qui est incapable d’imiter le grand qui a bitumé toutes les routes qui mènent à Edou son village. Pourtant il lui suffit juste de convaincre le Grand Sassou de faire quelque chose pour Nyanga par l’intermédiaire de Jean Jacques Bouya.
KINDAMBA LA TRISTE
L’actuel président de l’assemblée nationale qui en a fait son fief est aussi le principal auteur du détournement des budgets débloqués pour tous les projets de développement de Kindamba. Lui qui a émis le souhait d’être inhumé à Oyo au détriment de son propre village qui manque de tout.
Quand Isidore Mvouba se rend à Oyo ou Edou, il le fait dans des bonnes conditions et en un temps record, contrairement à Kindamba qui manque des bonnes routes. Toute son allégeance au clan Sassou n’a pas permis à Kindamba d’être désenclavée. Des vrais inconscients qui livrent sur des plateaux en or leurs villages au pouvoir dans leur égoïsme.
Un cas plus honteux est celui du ministre Emile Ouosso qui a dirigé les travaux publics et dont le village Komono n’a pas de route bitumée. Aussi la ministre Jacqueline Lydia Mikolo qui dit tant aimer Mouyondzi n’a pu faire bitumer toutes les routes qui vont de Mouyondzi Poste vers les 4 autres districts à savoir Yamba, Tsiaki, Kingoué et Mabombo.