Sassou Nguesso aurait payé 600000 dollars à un cabinet américain pour obtenir une rencontre avec Joe Biden
Obsédé à l’idée d’être reçu à la maison blanche par son homologue américain Joe Biden, Denis Sassou Nguesso aurait demandé à ses conseillers de s’offrir les services d’un cabinet basé à Washington. Une somme de 600.000 dollars aurait été versée pour qu’un lobbying soit fait afin d’aboutir à cette rencontre avant les prochaines élections américaines.
Le président de la république du Congo qui séjourne actuellement à Londres en Angleterre où il assiste aux funérailles officielles de la Reine Elisabeth serait attentif aux résultats du lobbying dont un cabinet de Washington pour l’obtenir une réception officielle à la maison blanche par Joe Biden.
N’ayant pas pu être reçu officiellement par les deux précédents des USA, Denis Sassou Nguesso traîne encore cette épine dans ses chaussures et tient coûte que coûte à régler ce problème sous le règne de Joe Biden. L’homme qui tient à son image sur le plan international espère la renforcer par une poignée de main avec le numéro américain.
Le Trésor public congolais aurait dont transféré la somme de 600.000 dollars dans un compte appartenant à ce cabinet de lobbying de Washington.
C’est dévoiler un secret de polichinelle que dire que le Président Sassou a ses relais à Washington. Des lobbyistes de haut vol sont en effet à l’oeuvre dans la capitale américaine pour défendre les intérêts du Congo et de son Président, parmi lesquels Cindy Courville.
Cette ancienne ambassadrice des États Unis à l’Union Africaine, entre 2006 et 2008, est actuellement en contrat (dont La Tribune Afrique détient copie) avec l’Ambassade de la République du Congo à Washington. Cindy Courville est réputée proche des milieux républicains. C’est le moins que l’on puisse dire puisqu’elle a notamment occupé le poste de conseillère spéciale du Président Georges W. Bush et a de ce fait ses entrées auprès des pontes du « GOP ».
D’autres noms circulent notamment dans les milieux de l’opposition congolaise. Celui qui revient le plus souvent est Melvin P. Foote. Ce dernier à en croire des sites d’informations réputés proches de l’opposition serait financé par Denis Christel, le fils du Président Sassou. Le fondateur de Constituency For Africa se targue sur son site officiel d’avoir collaboré avec une trentaine de gouvernements africains.