OPINION

Si Bouya était toujours pilote, il serait mort depuis dans un crash par erreur de pilotage

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Le Congo n’a jamais connu un ministre aussi incompétent que Jean Jacques Bouya. Bien que ses flatteurs disent du bien de lui, mais la réalité leurs rappelle chaque jour que c’est un arriviste zéro qui fait perdre à l’État des milliards de CFA dans des ouvrages de pacotille qui se dégradent facilement. Lui, qui, parait-il est pilote de formation semble être un véritable danger pour ses passagers et sa société s’il exerçait son métier.

A chaque crash, la compagnie aérienne non seulement perd en crédibilité, mais aussi et surtout son avion acheté à coup de millions de dollars. Des passagers innocents dans le seul péché a été celui de choisir la compagnie trouvent la mort.

Dans un crash, les enquêteurs définissent à partir de l’examen des boites noires de l’appareil les raisons du drame. On sait tous que le dernier crash du Boeing 737 MAX d’Ethiopian Airlines était dû à un problème technique impliquant le fabriquant. Le pilote n’y était pour rien. D’autres crash sont provoqués par des situations adverses, mais parfois aussi évités par le professionnalisme et courage des pilotes.

Mais ce qui est sûr, au vu de tout ce qui se passe au Congo, le pilote Bouya serait lui-même auteur du crash de son avion par une grosse erreur de pilotage.

Depuis que ce personnage s’est lancé dans la construction des infrastructures de base au Congo, les désagréments se succèdent. Ayant vanté sur Télé Congo, maquette à l’appui, la construction d’une autoroute entre Pointe-Noire et Brazzaville, il est revenu rectifier après le début des travaux, prétextant que la géographie du Mayombe le déconseillait. On sait tous qu’il a réduit drastiquement le budget par le vol.

Les Chinois qui ont construit la Grande Muraille et d’autres routes sur des géographies difficiles un peu partout dans le monde pouvaient bien le faire aussi dans le Mayombe. Le problème d’un idiot est de se croire plus malin que les intelligents. De Dolisie à Brazzaville, la géographie est bien favorable à la construction d’une autoroute, pourtant rien n’a été fait.

Des 500 milliards de Cfa que Bouya a géré pour la municipalisation du Pool, rien de concret n’ y est sorti et il s’est enrichi avec son clan de l’Alima. Ainsi, toutes les municipalisations du Congo dont les ouvrages se dégradent au jour le jour. Les Chinois se plaignent de la réduction des budgets dus aux commissions élevées prélevées par Bouya et Cie.

Alors que tout le monde a écouté Bouya affirmer lors de l’ouverture de la corniche de Brazzaville que l’ouvrage fut financé à 100 % par l’État Congolais, aujourd’hui on apprend que c’était faux. Il a fallu l’effondrement de cet ouvrage trois ans à peine son inauguration pour que Oscar Etoka, un protégé de Bouya affirme que la Chine aurait financé à 60 % cet ouvrage en forme de prêt. A Kintélé, l’université Sassou Nguesso est menacée par des érosions sous le silence de Bouya qui attend sa disparition pour agir.

Lorsqu’on a passé toute sa vie au village et surtout privé de connaissances, on se réjouit des réalisations de Jean Jacques Bouya et on trouve même une justification à leur détérioration précoce.

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