Si Sassou dit que le Congo est un pays sud américain, tous les ministres vont le relayer et le défendre
Dans la vie, chaque berger, à son troupeau de moutons qu’il manipule à sa guise et qui lui est soumis jusqu’à la moelle épinière. C’est le cas de Denis Sassou Nguesso, un simple enseignant de l’époque par accident qui a réduit à l’esclavage des intellectuels. La parole de Sassou est l’évangile, et s’il venait à affirmer que le Congo est frontalier avec le Brésil et la Colombie, tous ses ministres viendront le confirmer taxant d’ignorants ceux qui diront le contraire.
Un intellectuel ne l’est plus dès qu’il perd ses capacités de réflexion et sa rationalité. Au Congo, tous ceux qui ont choisi de servir Sassou Nguesso, sont victimes de ses deux fléaux, et malheureusement s’activent à le démontrer au reste du monde. Une indiscrétion soutient que l’actuel président de l’assemblée nationale, suit depuis chez lui, les discours de Sassou Nguesso comme un fanatique de Diables Noirs. Tout est rose et ces longs discours creux sont comme une prêche pour lui.
« Tas entendu hein ! Le chef a dit hein… ! » fait souvent savoir Mvouba à ses hôtes et sa famille. Raymond Zephirin Mboulou, ministre de l’intérieur, selon sa propre famille, se met toujours en position de soumission à chaque appel téléphonique de Sassou, bien que très loin de son champ visuel. Ces gens-là craignent plus leur chef que Dieu.
Ils sont tout simplement devenus des moutons, prêts à tout pour leur berger. Le pays va mal et tout le monde le sait, mais eux vous diront le contraire. Jamais, les ministres du Congo ont fait quelque chose d’eux-mêmes. Ils vous diront toujours : « Grâce à la volonté du chef de l’État… » Même la paie des fonctionnaires avec l’argent du Congo se réalise grâce à la bonne volonté de Sassou.
On a tous vu et entendu en 2015, le chef d’État major des forces armées, le général Guy Blanchard Okoi, défendre devant les officiers que la vision du chef de l’État d’une nouvelle république était une chance pour le Congo, et que l’armée devrait coûte que coûte l’accompagner par la sécurisation du referendum sur la modification de la constitution. Où en sommes nous 5 ans après avec cette prétendue nouvelle république ? Pourtant les gens disent d’Okoi qu’il est intellectuel !