« Les Maliens et Burkinabés refusent de faire confiance à un dictateur qui se décape la peau et qui embastille ses opposants et son propre peuple». C’est par cette phrase que les autorités du Mali et Burkina Faso ont justifié leur refus à l’amitié forcée que Denis Sassou Nguesso leur proposait. Blessé dans son amour propre, le Congolais a refusé de poser en photo avec les deux militaires au sommet Russie-Afrique. Il a décidé d’envoyer 150 militaires pour renforcer le contingent de la CEDEAO qui veut attaquer le Niger après avoir appris le soutien du Mali et Burkina Faso.

Deux blocs semblent désormais se former en Afrique de l’Ouest. Celui des africains qui s’émancipent de l’occident et l’autre des ceux qui désirent demeurer des vassaux. Le coup d’État au Niger qui a conduit à la chute d’un grand vassal de la France et l’occident a intrigué le camp des soumis au point de tomber dans le piège de l’Occident qui projette une intervention militaire pour rétablir Mohamed Bazoum.

La CEDEAO, manipulée par la France via ses vassaux Ouatarra, Macky Sall et le nouveau président du Nigeria menace d’intervenir militairement au Niger dès le dimanche 06 août si les militaires ne regagnent pas les casernes.

La réponse de Niamey ne se fait pas attendre après avoir reçu le soutien officiel du Mali, Burkina Faso et de la Guinée. Ils vont combattre ensemble l’armée de l’aille occidentale de la CEDEAO.

Denis Sassou Nguesso, qui a été humilié par les présidents du Mali et Burkina Faso estime qu’il doit prendre sa revanche en s’alignant avec la CEDEAO. Pour faire plaisir à ses amis vassaux d’Afrique de l’Ouest, il a décidé unilatéralement de renforcer la CEDEAO avec 150 militaires congolais appartenant aux forces d’élite du GPC.

Au haut commandement militaire, cette décision de Denis Sassou Nguesso ne fait pas l’unanimité et son utilité est remise en cause. Les Congolais ne devraient faire la volonté des impérialistes de voir les africains s’entre-tuer pour eux.